«Quand je suis entré dans ta maison, tu ne m’as pas apporté d’eau pour me laver les pieds…» (Luc 7:44ss)
Combien de fois considérons-nous la présence de Jésus comme normale et allant de soi? Notre culture Pseudo-Christianisée est profane. Je ne parle pas des blasphèmes que l’on trouve dans un langage insensé, mais de la façon dont on traite les choses divines, avec une attitude teintée d’habitude, d’indifférence et de désinvolture. Nous profanons les Choses Saintes en les rendant communes, ordinaires, habituelles, mondaines et routinières.
Il est intéressant de noter que seuls ceux qui connaissent les Choses Saintes courent le danger de les considérer comme familières et normales. Les incroyants, qui n’ont pas conscience de ce qui est saint, ne peuvent pas profaner ce qu’ils ne connaissent pas. Le danger de la familiarité, c’est de connaître et prendre pour acquis.
Ceci est illustré dans Luc 7. Un Pharisien invite Jésus à dîner. Ce n’est pas un homme irréligieux qui invite le Seigneur, mais un membre de l’ordre religieux le plus strict. Jésus accepte son invitation et ils s’assoient pour prendre le repas.
Alors qu’ils sont à table, une femme entre dans la salle avec un flacon d’albâtre rempli de parfum. Nous savons que c’était une pécheresse, parce que Luc écrit, « une femme connue dans la ville pour sa vie dissolue… » (Luc 7:37ss). Cette pécheresse a pourtant fait une chose étrange et merveilleuse. Elle a lavé les pieds de Jésus avec ses larmes, les a essuyés avec ses cheveux, les a embrassés et enfin a versé du parfum dessus.
Le pharisien est évidemment très offensé de ce qu’une pécheresse ait pu rentrer dans sa maison. Il est aussi un peu embarrassé par cette débauche d’affection. Et il pense en lui-même, « Si cet homme était vraiment un prophète, Il saurait quelle est cette femme qui le touche. » Mais dans la tête de Jésus la vraie question est: «Qui M’aime vraiment, et qui considère Ma présence comme allant de soi?»
En ce temps là, personne ne voyageait pour son plaisir, comme nous le faisons aujourd’hui. Les voyages, en ce temps là, étaient considérés par tout le monde comme une épreuve à éviter autant que possible, à cause de la saleté et de la chaleur. La plupart des gens, dont Jésus, voyageaient à pieds. Ainsi le rituel pour accueillir des invités suivait une forme toujours identique et centrée sur les pieds. Lorsque quelqu’un arrivait dans une maison, l’hôte l’accueillait avec un baisé sur chaque joue et offrait de l’eau pour laver ses pieds sales et fatigués. S’il y en avait de disponible, un peu de parfum était offert pour les apaiser et les rafraîchir. Mais le Pharisien a oublié de prodiguer à Jésus même les soins les plus élémentaires et usuels, que les invités reçoivent habituellement.
«Tu ne m’as pas apporté d’eau pour me laver les pieds… Tu ne m’as pas accueilli en m’embrassant… Tu n’as pas versé d’huile parfumée sur ma tête…» (Luc 7:44-46ss)
La présence de Jésus était considérée comme normale! Etait-ce juste un oubli de la part de Son hôte, ou était-ce plus? Quelque chose de plus profond? Le Pharisien était peut-être devenu trop familier avec Jésus – juste un peu trop habitué. De loin, Jésus était quelqu’un de très particulier. Mais maintenant qu’Il était assis ici à sa table, dans sa propre maison, il voyait que Jésus n’était qu’un homme. Peut-être en est-il arrivé à croire que Jésus était, en réalité, quelqu’un de pas très différent de lui. Ce n’est que Jésus, il n’y a donc pas besoin d’être si excité. Qu’Il prenne Sa propre eau et qu’Il se lave Lui-même les pieds. C’est le danger de la familiarité.
On dit que la familiarité engendre le mépris. Au début nous avons chéri la présence du Seigneur, mais peut-être qu’aujourd’hui nous la considérons comme normale. Au début nous étions intimidés par Lui, mais aujourd’hui nous ne sommes plus si étonnés. Ses visites deviennent comme une routine, plus ordinaires, plus habituelles. Les chants que nous chantons deviennent communs. La Bible que nous lisons devient aride et austère. Les témoignages des frères et soeurs ne nous émeuvent plus, c’est du déjà vu et entendu.
Cette femme, en revanche, a continué de manifester de la révérence, un saint respect, un magnifique sens d’étonnement devant Sa Sainteté. Elle a donné l’honneur à qui l’honneur est dû. Elle s’est occupée de ce qui Lui manquait. Quand elle est arrivée, elle s’est aperçue que personne ne s’occupait du Seigneur, à ce moment précis elle a fixé sur Lui toute son attention.
Peu de gens aujourd’hui s’occupent vraiment du Seigneur Lui-même. Ils espèrent que le Seigneur va s’occuper d’eux. Et en effet, Il le fait. Mais, de par sa nature, le Seigneur Jésus est tel qu’Il n’attirera jamais l’attention sur Lui. Il ne dira jamais: «Pourquoi ne t’occupes-tu pas de moi? Pourquoi me prends-tu comme allant de soi? Pourquoi ne m’as-tu pas lavé les pieds?» Il restera silencieux et attendra que quelqu’un l’aperçoive. C’est peut-être la raison pour laquelle Il est si souvent oublié et pris comme allant de soi: parce qu’Il ne cherche rien pour Lui-même.
Quand le Seigneur m’a pour la première fois montré l’importance de s’occuper de Lui, Il n’a fait aucune demande. Il m’a simplement montré combien Il était esseulé au milieu de toute cette activité religieuse. Là-bas au milieu de ce merveilleux culte, j’ai compris que nous Le prenions comme allant de soi. Nous étions trop familiers avec sa Présence. Quand j’ai compris la peine du Seigneur, j’ai su tout de suite ce qu’il fallait faire. J’ai réalisé alors que rendre un culte au Seigneur était la chose primordiale, la plus importante, et notre premier but et raison d’être.
Les meilleurs serviteurs et servantes sont ceux qui anticipent vos besoins et viennent immédiatement les satisfaire – sans que l’on leur demande. Ils ne disent pas, «voulez-vous encore du thé? » Ils observent pour voir ce dont vous avez besoin, et si votre verre est vide, ils viennent et le remplissent.
Un serveur, un domestique, un ministre (du culte NdT): ces trois mots ont la même signification. Servir le Seigneur, être un serviteur pour le Seigneur, s’occuper du Seigneur ( «to minister» en Anglais, difficilement traduisible NdT): tous les trois décrivent une même chose et une même fonction. La chose essentielle n’est pas de prêcher, d’enseigner, de voyager, de construire un «grand ministère». Nous devons surveiller, anticiper, et répondre aux besoins du Seigneur pour qu’Il ne soit jamais pris comme allant de soi.
Le Seigneur ne fait que donner tout au long de la journée. Il enseigne les foules, Il guérit les malades. Il répond à leur besoin. A la fin de la journée, Il est fatigué, Ses pieds sont sales. Il a besoin de reprendre des forces. Mais comme c’est souvent le cas, les besoins de Jésus sont complètement négligés au profit de nos propres besoins.
Cette femme avait certainement beaucoup de besoins. Pourtant elle est venue auprès du Seigneur Jésus, non pas pour recevoir une bénédiction mais pour être une bénédiction.
«Elle Me les a arrosés de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux… depuis que je suis entré, elle n’a cessé de couvrir Mes pieds de baisers… elle a versé du parfum sur Mes pieds.» (Luc 7:44-46ss)
Quand Jésus entre dans «notre maison» – que ce soit notre lieu de culte, notre maison, notre lieu de travail, notre coeur, Le prenons-nous comme allant de soi? Ses besoins sont-ils satisfaits? Je prie que le Seigneur nous convainque de notre impiété et nous délivre de notre familiarité. Repentons-nous, et redécouvrons Celui qui s’assoit à table avec nous.
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vendredi 8 octobre 2010
mardi 5 octobre 2010
Que dit la Bible au sujet du suicide? Partie 1
On m'a souvent demandé ce que la Bible dit au sujet du suicide. Parce que le suicide est un problème grave dans notre société, je voudrais parler brièvement de ce que la Bible dit sur le suicide.
Pour commencer, je dirai que, dans une perspective biblique, le problème de la vie et de la mort reste la prérogative absolue et unique d'un Dieu souverain. Job disait à Dieu : "Si les jours de l'homme sont fixés, si tu as compté ses mois, si tu en as marqué le terme qu'il ne saurait franchir…" (Job 14 : 5).
David, de son côté, dit à Dieu :"Mon corps n'était point caché devant toi, lorsque j'ai été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m'étaient destinés, avant qu'aucun d'eux existât" (Psaume 139 : 15-16).
En outre, le suicide représente une rébellion contre les commandements de Dieu. Le sixième commandement dit clairement : "Tu ne tueras pas" (Exode 20 : 13). Ce commandement implique l'obligation de ne pas commettre de meurtre. Il est fondé sur le caractère sacré de la vie humaine. Nous devons nous rappeler que l'homme a été créé à l'image de Dieu (Genèse 1 : 26).
Il est important de comprendre que le commandement "Tu ne tueras pas" ne comporte pas de complément direct. Il n'est pas écrit : "Tu ne tueras pas un autre être humain", ou "Tu ne tueras pas ton prochain." Il est simplement écrit : "Tu ne tueras pas." Cette interdiction ne concerne donc pas seulement le prochain, mais aussi soi-même. Certes, le suicide ne constitue pas un "péché impardonnable," mais nous ne devons jamais oublier que Dieu interdit le meurtre sous toutes ses formes.
Les pasteurs et les conseillers chrétiens font aussi souvent remarquer qu'un Chrétien qui met fin à sa vie met aussi fin à toute opportunité de témoigner pour le Seigneur et de Le servir sur cette terre. Bien plus, le suicide constitue l'un des plus grands actes d'égoïsme qui soit, car celui qui se suicide est complètement centré sur ses propres désirs et sa propre volonté, ignorant les effets catastrophiques de son geste sur tous ceux qui l'entourent.
La vie de certains saints de la Bible est très instructive en ce qui concerne le suicide. A certains moments de leur vie, dans les temps bibliques, certains serviteurs de Dieu ont été sévèrement éprouvés, et ont traversé de telles détresses qu'ils ont parfois souhaité mourir (1 Rois 19 : 4 ; Job 9 : 21 ; Jonas 4 : 3, 8). Mais ils n'ont pas décidé de régler ce problème eux-mêmes en se supprimant. Au contraire, à chaque fois, Dieu a fini par les secourir. Nous pouvons donc apprendre une leçon. Lorsque nous sommes désespérés, nous devons nous tourner vers Dieu et ne pas commettre de suicide. Dieu veillera sur nous et nous fera traverser notre épreuve.
L'apôtre Paul a parfois traversé des moments très difficiles.
Dans sa deuxième épître aux Corinthiens, Paul rappelle certaines époques de sa vie : "Nous ne voulons pas, en effet, vous laisser ignorer, frères, au sujet de la tribulation qui nous est survenue en Asie, que nous avons été excessivement accablés, au-delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie. Et nous regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu, qui ressuscite les morts. C'est lui qui nous a délivrés et qui nous délivrera d'une telle mort, lui de qui nous espérons qu'il nous délivrera encore" (2 Cor 1 : 8-10).
Toutefois, Paul n'a pas succombé à la tentation de violer le commandement de Dieu, en commettant un suicide, ce qui revient à un meurtre. Il a continué à dépendre de Dieu, et Dieu est venu à son secours. Il l'a soutenu, lui permettant de traverser son épreuve.
Nous devons suivre l'exemple de Paul. Nous devons dépendre de Dieu, quand la vie nous pousse à bout. De même que Dieu a soutenu Paul pour lui faire traverser ses difficultés, Dieu nous soutiendra aussi et nous fera traverser les nôtres.
Reasoning from the Scriptures Ministries, Box 80087, Rancho Santa Margarita, CA 92688, USA.
http://home.earthlink.net/~ronrhodes/index.html
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Note de Parole de Vie :
Certains récits de suicides dans la Bible nous montrent que leurs auteurs s'étaient profondément écartés du Seigneur. Le cas le plus célèbre est celui du Roi Saül, choisi et oint par Dieu, qui avait bien commencé sa vie, et qui l'a fort mal finie. Orgueilleux et violent, il a longtemps et régulièrement désobéi aux commandements du Seigneur, sans jamais réellement se repentir. Il finit par tomber dans la divination et l'occultisme, et se suicida peu après sur le champ de bataille :
"L'effort du combat porta sur Saül ; les archers l'atteignirent, et le blessèrent grièvement. Saül dit alors à celui qui portait ses armes : Tire ton épée, et m'en transperce, de peur que ces incirconcis ne viennent me percer et me faire subir leurs outrages. Celui qui portait ses armes ne voulut pas, car il était saisi de crainte. Et Saül prit son épée, et se jeta dessus. Celui qui portait les armes de Saül, le voyant mort, se jeta aussi sur son épée, et mourut avec lui." (1 Samuel 31 : 3-5). Quelle triste fin pour un oint de l'Éternel ! Ce n'est certainement pas un exemple à suivre.
Sans vouloir généraliser, il faut donc souligner que le suicide est souvent l'aboutissement final d'une vie de désobéissance et de rébellion contre Dieu. Le cœur s'est progressivement endurci dans l'épreuve, parce que la confiance profonde en Dieu était absente. Dieu a été rendu responsable de l'épreuve, au lieu de voir en Lui Celui qui est toujours prêt à faire grâce, à soutenir et à sauver. C'est aussi le résultat d'un manque de connaissance réelle de Dieu, dans Sa vraie nature d'amour.
Il faut encore ajouter ceci : comme le suicide est une désobéissance grave à l'un des commandements de Dieu, il n'est pas certain que celui qui se suicide puisse avoir le temps de se repentir de ce péché avant de mourir. Or, celui qui meurt dans ses péchés est perdu pour l'éternité. Il ne faut donc pas que celui qui veut se suicider croie qu'il aura le temps de se repentir de son geste avant de mourir. Ce serait le meilleur moyen de se précipiter sans recours dans la perdition éternelle !
Satan, le prince des ténèbres et de la mort, veut toujours "dérober, égorger et détruire." Il inspire des pensées de mort et de suicide à ceux qu'il veut entraîner dans la perdition. Le seul moyen de pouvoir lui résister victorieusement est de connaître de manière intime Celui qui a livré Sa vie pour nous sauver, Jésus-Christ, le Fils de Dieu.
Il est le Prince de la Vie, et Lui seul peut nous donner la vie abondante dont nous avons besoin, surtout quand nous traversons des détresses : "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger ; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers. Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands ; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance. Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se met point en peine des brebis.
Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même ; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père" (Jean 10 : 1-18).
Note de Rapture : Le suicide, c'est dire non à Dieu. C'est lui dire qu'Il ne peut pas trouver une solution aux problèmes. C'est rejeter le sacrifice de Jésus-Christ à la croix. Il est vraiment grave de voir que des chrétiens et même des pasteurs disent ouvertement qu"un(e) chrétien(ne) qui se suicide ne perd pas son salut, mais qu'elle va simplement retrouver le Seigneur. Ce sont des affirmations graves et criminelles. Car Ils ouvrent la porte au suicide et le rendent presque acceptable, car on ne perd pas son salut. On va simplement retrouver le Seigneur un peu plus tôt. Il faut dénoncer ce courant de pensée qui mène à la mort.
Donc de nombreux "chrétiens" faibles pourront penser que c'est la solution à leur problème vu qu'ils iront toujours au ciel. Pourquoi pas après tout, la vie est si dure... Quelle FOLIE!!! Le suicide mène tout droit en enfer pour l'éternité.
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